Coupe de la Ligue - Delgado, le déclic ?
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Coupe de la Ligue - Delgado, le déclic ?
par SilverhiM Mar 11 Nov - 9:56
Oublié depuis son arrivée en janvier dernier, Cesar Delgado a participé aux quatre derniers matches de l'OL. A force de travail, l'Argentin n'a jamais baissé les bras et semble aujourd'hui s'être adapté au football européen. Face à Metz, ce soir, Claude Puel devrait encore lui faire confiance.
"Cesar Delgado sera l'un des meilleurs joueurs de L1 la saison prochaine". La prophétie de Jean-Michel Aulas faisait doucement sourire l'an passé. Habitué des déclarations fracassantes, le président de l'OL paraissait surtout valoriser les 7.25 millions d'euros investis pour faire venir l'Argentin lors du dernier mercato d'hiver. Car ni Alain Perrin ni Claude Puel ne semblaient jusque là convaincus par ces belles paroles. De janvier à fin octobre, il n'a fait que neuf apparitions (aucun but) avec l'OL, dont deux cette saison, l'espace de onze minutes à Lorient et lors du Trophée des Champions contre Bordeaux.
Mais la roue semble avoir finalement tourné face à Sochaux. Après pour 30 minutes de jeu, le milieu offensif s'est rappelé au bon souvenir de son entraîneur en scellant le sort de la rencontre (2-0). Son premier but en France. Il est ensuite entré en jeu durant 20 minutes contre le Steaua Bucarest en Ligue des Champions, avec une passe décisive adressée à Anthony Réveillère, auteur du second but de l'OL, vainqueur 2-0. Samedi, il a encore joué tout le match à Monaco (1-0). Au total, Delgado a participé aux quatre derniers matches de l'OL et s'est surtout fait une place dans un effectif pléthorique.
"Un grand défi à relever"
Une résurrection ? Le jouer l'espère, lui qui a peiné pour s'adapter au football européen. Meilleur buteur du club mexicain de Cruz Azul, il avouait en arrivant "réaliser (son) rêve en venant jouer en Europe". La réalité du terrain était bien plus difficile. Mais Delgado n'a jamais baissé les bras malgré les rumeurs de départ l'annonçant à River Plate et à Boca Juniors. "Personne ne m'a demandé de partir et ce n'est pas ce que je veux, déclarait-il récemment dans les colonnes du Progrès. Je n'imaginais pas que ce serait aussi difficile. Or, je me suis adapté à plein de choses : au froid, à la vie en Europe (...) J'ai juste un grand défi à relever".
A force de travail, "Chelito" est aujourd'hui récompensé. "Je ne m'attendais pas à ce que se soit aussi physique et rapide. Ici, les terrains sont mouillés et cela accélère le jeu, mais c'est aussi à moi de m'adapter", note Cesar Delgado, toujours motivé pour "prouver un jour (sa) valeur" et s'"imposer à l'OL" . Preuve que le message de Claude Puel est bien passé. " L'entraîneur m'a seulement demandé un travail physique supplémentaire", explique-t-il. Et ça paye. "Depuis quelques matches, je joue et je me sens, bien sûr, de mieux en mieux. Dans le football, c'est toujours pareil. Celui qui ne joue pas doit lutter pour revenir", se réjouit l'international argentin (20 sélections, 2 buts).
Une nouvelle option
De nouveau sur les rails, Cesar Delgado offre une carte offensive supplémentaire à un Claude Puel qui a dû composer ces derniers temps avec la blessure de Govou et l'irrégularité de Keita. Alors que Karim Benzema ou Juninho devrait souffler face Metz en Coupe de la Ligue, mardi, le champion olympique (2004) et finaliste de la Copa America (2004) aura sans doute une nouvelle occasion de briller. Mais s'il savait que "la concurrence serait rude", il voit désormais plus loin qu'un rôle de remplaçant de luxe. "Mon idée est de continuer ici en décembre et de me battre" , annonce-t-il. A 27 ans, alors qu'il lui reste deux ans et demi de contrat, il n'a pas abandonné le désir de se faire un nom en Europe. Peut-être le début d'une nouvelle carrière...
"Cesar Delgado sera l'un des meilleurs joueurs de L1 la saison prochaine". La prophétie de Jean-Michel Aulas faisait doucement sourire l'an passé. Habitué des déclarations fracassantes, le président de l'OL paraissait surtout valoriser les 7.25 millions d'euros investis pour faire venir l'Argentin lors du dernier mercato d'hiver. Car ni Alain Perrin ni Claude Puel ne semblaient jusque là convaincus par ces belles paroles. De janvier à fin octobre, il n'a fait que neuf apparitions (aucun but) avec l'OL, dont deux cette saison, l'espace de onze minutes à Lorient et lors du Trophée des Champions contre Bordeaux.
Mais la roue semble avoir finalement tourné face à Sochaux. Après pour 30 minutes de jeu, le milieu offensif s'est rappelé au bon souvenir de son entraîneur en scellant le sort de la rencontre (2-0). Son premier but en France. Il est ensuite entré en jeu durant 20 minutes contre le Steaua Bucarest en Ligue des Champions, avec une passe décisive adressée à Anthony Réveillère, auteur du second but de l'OL, vainqueur 2-0. Samedi, il a encore joué tout le match à Monaco (1-0). Au total, Delgado a participé aux quatre derniers matches de l'OL et s'est surtout fait une place dans un effectif pléthorique.
"Un grand défi à relever"
Une résurrection ? Le jouer l'espère, lui qui a peiné pour s'adapter au football européen. Meilleur buteur du club mexicain de Cruz Azul, il avouait en arrivant "réaliser (son) rêve en venant jouer en Europe". La réalité du terrain était bien plus difficile. Mais Delgado n'a jamais baissé les bras malgré les rumeurs de départ l'annonçant à River Plate et à Boca Juniors. "Personne ne m'a demandé de partir et ce n'est pas ce que je veux, déclarait-il récemment dans les colonnes du Progrès. Je n'imaginais pas que ce serait aussi difficile. Or, je me suis adapté à plein de choses : au froid, à la vie en Europe (...) J'ai juste un grand défi à relever".
A force de travail, "Chelito" est aujourd'hui récompensé. "Je ne m'attendais pas à ce que se soit aussi physique et rapide. Ici, les terrains sont mouillés et cela accélère le jeu, mais c'est aussi à moi de m'adapter", note Cesar Delgado, toujours motivé pour "prouver un jour (sa) valeur" et s'"imposer à l'OL" . Preuve que le message de Claude Puel est bien passé. " L'entraîneur m'a seulement demandé un travail physique supplémentaire", explique-t-il. Et ça paye. "Depuis quelques matches, je joue et je me sens, bien sûr, de mieux en mieux. Dans le football, c'est toujours pareil. Celui qui ne joue pas doit lutter pour revenir", se réjouit l'international argentin (20 sélections, 2 buts).
Une nouvelle option
De nouveau sur les rails, Cesar Delgado offre une carte offensive supplémentaire à un Claude Puel qui a dû composer ces derniers temps avec la blessure de Govou et l'irrégularité de Keita. Alors que Karim Benzema ou Juninho devrait souffler face Metz en Coupe de la Ligue, mardi, le champion olympique (2004) et finaliste de la Copa America (2004) aura sans doute une nouvelle occasion de briller. Mais s'il savait que "la concurrence serait rude", il voit désormais plus loin qu'un rôle de remplaçant de luxe. "Mon idée est de continuer ici en décembre et de me battre" , annonce-t-il. A 27 ans, alors qu'il lui reste deux ans et demi de contrat, il n'a pas abandonné le désir de se faire un nom en Europe. Peut-être le début d'une nouvelle carrière...
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sofiane- Ultimate Membre
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