Coupe de l'UEFA - Tout ça pour ça**

par **SilverhiM** Ven 28 Nov - 3:26

Malgré un avantage de deux buts, le Paris Saint-Germain n'a pu obtenir que le nul 2-2 contre le Racing Santander lors de la 3e journée de la phase de poule de la Coupe de l'UEFA. Avec un point en deux matches, les Parisiens se compliquent la tâche dans la course à la qualification.

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PSG-RACING SANTANDER : 2-2

Buts : Kezman (6e) et Luyindula (32e) pour le PSG ; Traoré (39e, csc) et Colsa (56e) pour Santander.

Du rêve d'un cinquième succès consécutif, le PSG a tutoyé les affres de la défaite sur un poteau de Serrano (58e) et une ultime frappe de Garay (90e+3). Un paradoxe de plus pour un club parisien, menant deux à zéro, mais rattrapé par ses vieux démons au sommet de son art (2-2). Pour un club qui ne parle que de championnat mais refuse de lâcher du lest. Avec seulement cinq des titulaires de la victoire "historique" face à Lyon, Paul Le Guen avait montré ses priorités, mais le turnover n'a pas porté préjudice au beau jeu ni à un pressing apte à faire tomber les ténors français de la Ligue des Champions.

Durant près d'une mi-temps, les hommes de Paul Le Guen ont régalé le Parc, en dominant de la tête et des épaules, en montrant de l'agressivité à l'image d'un Pancrate survolté et profitant des moindres failles des Cantabres. Bénéficiant d'une récupération de Luyindula sur une glissade de Lacen, Kezman ouvre la voie d'une frappe en lucarne (1-0, 6e). L'attaquant serbe, véritable homme du match, offrira par la suite le break à Luyindula (2-0, 32e) après avoir manqué le doublé sur un centre de Pancrate (17e). Un manquement qui pesa lourd dans la balance. Car le but contre son camp de Traoré (2-1, 39e) sur un coup-franc de Munitis (39e) change la physionomie de la partie.

Sueurs froides dans les arrêts de jeu

Métamorphosé depuis son succès à Valence (2-4, 9ème journée de Liga), le Racing Santander a pris l'habitude de ne rien lâcher. Son équipe type en 4-4-2 finit par prendre l'ascendant sur l'équipe A' du PSG et Colsa, sur une frappe d'anthologie, se charge de convertir un éclatant retour des vestiaires (2-2, 56e). Dès lors, le PSG a sa chance sur une frappe de Kezman (70e) mais manque de laisser ses dernières illusions sur un ultime coup-franc indirect de Munitis repris par Garay (90e+3).

Habitués à bien négocier leurs grands rendez-vous cette saison, les Parisiens peuvent regretter ce nul (2-2) qui les laisse en dernière position du groupe A, l'entrée bien tardive d'atouts essentiels comme Sessegnon ou Hoarau. En définitive, tout le plaisir aura été pour Santander, à l'image de Peter Luccin, qui a refoulé la pelouse du Parc sept ans après l'avoir quitté, et Mehdi Lacen, jeune francilien qui a joué pour la première fois dans l'antre de ses rêves d'enfant. Mais à défaut d'être souverains, les Parisiens se sont bagarrés. Une bonne habitude. Un gage de succès.

LA DECLA : Guillaume Hoarau (attaquant du Paris SG)

"A 2-0, on aurait dû garder le score, mais rien n'est perdu. On prend un point, il reste deux matches. Ca fait un moment qu'on a adopté une méthode de travail, on va la garder. Si on se qualifie, ce résultat nous aura servi."