Qualifications 2010 - Henry: "Ça devient pesant"
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Qualifications 2010 - Henry: "Ça devient pesant"
Après le match nul de la France en Roumanie (2-2), Thierry Henry a affirmé que l'acharnement sur Raymond Domenech devait cesser. Le capitaine des Bleus estime notamment que le discours des dirigeants du football français devrait être plus clair. Et il soutient son coach.
THIERRY HENRY, est-ce que vous avez eu le sentiment d'avoir joué pour Raymond Domenech samedi?
T.H. : On a joué pour lui, on a joué pour nous, on a joué pour le football français. Il y a un acharnement vis-à-vis du coach qui n'est pas facile à gérer pour nous. Quand on doit préparer un match comme ça... Tu essaies de faire abstraction de tout ça, mais il y a toujours quelqu'un qui t'appelles (...). A un moment ça devient pesant. Les gens oublient que le coach est un être humain, qu'il a une famille, des amis. Je pense que personne n'aurait aimé ça. On a joué pour lui, c'est sûr. Le coach étant le patron de cette équipe, en voyant ce qui lui arrive, ce n'est pas évident à accepter.
Est-ce que la blessure de Vieira vous a perturbés, expliquant votre entame ratée?
T.H. : Je ne pense pas. Il ne faut pas se trouver d'excuses. Mais c'est vrai qu'à un moment donné on s'est dit: "Pat il est là, il revient, il joue, il joue pas". Mais il y a des gars sur le terrain. On a parlé de Yoann Gourcuff et de Ribéry, mais Alou Diarra a fait un match sérieux, un match énorme en deuxième mi-temps.
Il s'est passé quelque chose de particulier pendant ce match selon vous?
T.H. : Il y avait une saveur particulière, parce qu'il fallait revenir pour lui, pour nous. Si l'équipe de France ne va pas en Coupe du monde, c'est tout le monde qui va payer. Essayons de voir si on peut se qualifier avant de trouver des polémiques avant les matches importants.
Les doutes sont levés maintenant pour Domenech selon vous?
T.H. : C'est ce que j'avais espéré après la Serbie, mais en arrivant ici, j'ai vu que ce n'était pas le cas. Cela aurait été mieux si on avait gagné contre l'Autriche, et encore... Tu espères toujours que ça va s'arrêter.
Vous avez besoin que cela s'arrête?
T.H. : Oui parce que... le coach est costaud mais cela n'est jamais évident à gérer. Il ne le montre pas mais... Il essaie de positiver sur tout. Je le vois bien. Mais ce serait mieux s'il n'y avait pas tout ça.
Vous estimez que les dirigeants du football français auraient dû le soutenir plus franchement?
T.H. : S'il y a des "si", tu laisses des portes ouverte à des journalistes pour entrer dedans. Si les choses sont claires, c'est plus facile (...). Soit on continue, soit arrête tout de suite. A un moment donné, il faut que ce soit clair.
C'est important que tous les joueurs se positionnent en faveur de Domenech?
T.H. : C'est normal. C'est le coach, c'est lui qui est là. C'est lui qui fait l'équipe (...). Nous on est tous avec le coach. C'est notre coach. Il a eu des moments difficiles avant la Coupe du Nonde en 2006, en 2008 très difficiles, là encore. Mais il est là avec nous, et il ne se cache pas. C'est pas toujours évident, mais à aucun moment il ne montre une défaillance.
Vous pensez avoir prouvé que cette équipe avait les moyens de se qualifier?
T.H. : Ce n'est pas une question de prouver, il faut qu'elle se qualifie. On a prouvé que cette équipe avait une âme
THIERRY HENRY, est-ce que vous avez eu le sentiment d'avoir joué pour Raymond Domenech samedi?
T.H. : On a joué pour lui, on a joué pour nous, on a joué pour le football français. Il y a un acharnement vis-à-vis du coach qui n'est pas facile à gérer pour nous. Quand on doit préparer un match comme ça... Tu essaies de faire abstraction de tout ça, mais il y a toujours quelqu'un qui t'appelles (...). A un moment ça devient pesant. Les gens oublient que le coach est un être humain, qu'il a une famille, des amis. Je pense que personne n'aurait aimé ça. On a joué pour lui, c'est sûr. Le coach étant le patron de cette équipe, en voyant ce qui lui arrive, ce n'est pas évident à accepter.
Est-ce que la blessure de Vieira vous a perturbés, expliquant votre entame ratée?
T.H. : Je ne pense pas. Il ne faut pas se trouver d'excuses. Mais c'est vrai qu'à un moment donné on s'est dit: "Pat il est là, il revient, il joue, il joue pas". Mais il y a des gars sur le terrain. On a parlé de Yoann Gourcuff et de Ribéry, mais Alou Diarra a fait un match sérieux, un match énorme en deuxième mi-temps.
Il s'est passé quelque chose de particulier pendant ce match selon vous?
T.H. : Il y avait une saveur particulière, parce qu'il fallait revenir pour lui, pour nous. Si l'équipe de France ne va pas en Coupe du monde, c'est tout le monde qui va payer. Essayons de voir si on peut se qualifier avant de trouver des polémiques avant les matches importants.
Les doutes sont levés maintenant pour Domenech selon vous?
T.H. : C'est ce que j'avais espéré après la Serbie, mais en arrivant ici, j'ai vu que ce n'était pas le cas. Cela aurait été mieux si on avait gagné contre l'Autriche, et encore... Tu espères toujours que ça va s'arrêter.
Vous avez besoin que cela s'arrête?
T.H. : Oui parce que... le coach est costaud mais cela n'est jamais évident à gérer. Il ne le montre pas mais... Il essaie de positiver sur tout. Je le vois bien. Mais ce serait mieux s'il n'y avait pas tout ça.
Vous estimez que les dirigeants du football français auraient dû le soutenir plus franchement?
T.H. : S'il y a des "si", tu laisses des portes ouverte à des journalistes pour entrer dedans. Si les choses sont claires, c'est plus facile (...). Soit on continue, soit arrête tout de suite. A un moment donné, il faut que ce soit clair.
C'est important que tous les joueurs se positionnent en faveur de Domenech?
T.H. : C'est normal. C'est le coach, c'est lui qui est là. C'est lui qui fait l'équipe (...). Nous on est tous avec le coach. C'est notre coach. Il a eu des moments difficiles avant la Coupe du Nonde en 2006, en 2008 très difficiles, là encore. Mais il est là avec nous, et il ne se cache pas. C'est pas toujours évident, mais à aucun moment il ne montre une défaillance.
Vous pensez avoir prouvé que cette équipe avait les moyens de se qualifier?
T.H. : Ce n'est pas une question de prouver, il faut qu'elle se qualifie. On a prouvé que cette équipe avait une âme
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